CULTURE

La première génération de pins maritimes du xix^e siècle est arrivée à maturité au début du xx^e siècle. Le procédé de gemmage étendu à toute la Gascogne landaise, s’est alors modernisé et industrialisé.

On exploitait des milliers d’hectares de pins pour extraire « l’or blanc » des Landes de Gascogne, servant à produire de l’essence de térébenthine et de la colophane.

Mais cette forêt plantée au coup par coup, sans cohérence globale à l’échelle du territoire et dont les pièces de pins immenses et très denses présentaient une faiblesse au regard des aléas climatiques.

Au milieu du XX^e siècle les incendies récurent eurent raison de près de 50% du massif forestier.

Aussitôt replantées les plantations seront rationalisées, les pins plantés en ligne permettant d’éviter la propagation du feu d’une parcelle à l’autre et d’accéder au cœur des pièces de pins en cas d’incendie.

La forêt prend le visage qu’on lui connaît aujourd’hui sur le plateau landais.

En 1990, le gemmage disparaît définitivement de la forêt des Landes, après plus de 2 000 ans d’existence au profit d’une exploitation mécanisée, organisée autour de plusieurs industries.

Aujourd’hui, la forêt des Landes de Gascogne est à cheval sur trois départements (Landes, Gironde et Lot-et-Garonne). Sa surface actuelle est évaluée à environ un million d’hectares dont 95% de forets privées, dont les 9/10 sont constitués de pins maritimes.